Les sociétés d’irrigation: bien commun et action collective

Article «théorique» sur l’auto-gestion et la coordination des personnes impliquées dans des systèmes d’irrigation. Reprend les principales contributions de scientifiques ayant travaillé sur la gestion des biens communs, notamment G. Hardin et E. Ostrom.

Depuis les années 1980, les «systèmes irrigués» ont été pris comme des modèles de réussite de coordination des actions individuelles et du bien commun. Après une relecture de la théorie de la «tragédie des communs», ce texte examine le renouvellement des agendas de recherche. À la fin du XXe siècle les travaux du courant néo-institutionnaliste établissent des croisements entre l’histoire économique et l’histoire du droit, ou l’analyse de l’institution sociale de la propriété. Un siècle plus tôt des historiens s’intéressaient au gouvernement des eaux dans les sociétés locales hydrauliques pour faire valoir leur qualité par rapport à des tendances universalisantes.

• PDF du document