Le chant des bisses = Der Gesang der Suonen

Une intéressante comparaison entre les bisses du Valais et ceux du Ladakh (Inde), en particulier sur leur organisation sociale.

Quiconque effectue un trek au Ladakh sera surpris d’apercevoir aux abords des villages des femmes qui entretiennent des systèmes d’irrigation semblables à ceux du Valais. Comme les hommes travaillent comme guides de montagne en été, ce sont elles qui représentent les droits de la famille dans les conseils villageois.

Dans cette région du monde, le droit d’eau est équitable : que la famille possède peu ou beaucoup de terre, elle a droit à la même durée d’arrosage ! Garant d’un équilibre social, le droit d’eau peut être échangé à un tiers contre de l’orge ou d’autres denrées. Pour les ladakhis, le droit d’eau constitue encore aujourd’hui un mécanisme essentiel de lutte contre la pauvreté et la faim.

Alors, si d’aventure lors d’une randonnée dans les Alpes ou l’Himalaya, vous entendez le bruit d’un martèlement ou le murmure d’un moulin à prières… prenez alors la peine de vous en approcher. Ils vous rappelleront l’épopée des bisses qui demeurent des sources de vie. Aujourd’hui, il convient de les entretenir et de les protéger pour rendre hommage aux efforts déployés par les générations qui nous ont précédés.

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Interessanter Vergleich zwischen den Walliser Suonen und den einen in Ladakh (Indien), insbesondere über ihre soziale Organisation.

Sollte es der Zufall wollen, dass Sie während einer Bergwanderund in der Alpen oder im Himalaya ein Gehämmer oder das Murmeln einer Gebetsmühle…, nehmen Sie sich die Mühe dem näher zu kommen. Es wird Sie an das Epos der Suonen, offener Wasserfuhren, erinnern, die Quelle des Lebens bleiben. Heute ist es notwendig, diese zu unterhalten, um den Aufwand zu würdigen, den die Generationen vor uns erbracht haben.

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